jeudi 29 novembre 2012

Montcroix

La vue depuis le site de Montcroix
photo Isabelle Lecomte, 2012




Montcroix

Montcroix

La vieille ville depuis Montcroix
photo Isabelle Lecomte

Montcroix - les jardins de Caritas

Montcroix - les jardins de Montcroix
Sculpture à la Tocque de neige
photo Isabelle Lecomte, 2012

Dans les jardins de Caritas
photo : Isabelle Lecomte

Vieille ville sous la neige - bis

Ce matin, la vieille ville s'est réveillée sous la neige.

Pas un coin de ciel bleu, sauf sur cette façade !
photo: Isabelle Lecomte, 2012.

Un peu de rose dans tout ce blanc.

Le cimetière, pour Guillaume !

La ronde des arbres
photo: Isabelle Lecomte, 2012

dimanche 18 novembre 2012

Une grande expo à Miécourt

 

















Exposition Objets-Mémoire à Miécourt
LE FIL KINOULI
Une installation de Jacqueline Rommerts




A l'entrée de l'exposition, le livre d'or et une Tour-Totem.

"Avec les tasses d’une grand-mère, les sous-tasses d’une amie ou les vases ayant appartenu à une inconnue (chinés en brocante), Jacqueline construit des tours-totems aux allures de grands candélabres baroques (tout est toujours polysémique dans le travail de l’artiste).  Lorsqu’ils sont réalisés à partir de la vaisselle d’une même famille, ils contiennent la métaphore des liens transgénérationnels."



Les grandes toiles carrées ont été réalisées en 2004. La série débute à Courtemaîche et reflète – trait pou trait - l’environnement de l’artiste, son jardin – immense et la nature – à profusion. En travaillant à l’acrylique, l’artiste cherche à mettre de la fluidité : il faut que le geste coule pour permettre l’ondulation des tiges, l’éclosion des boutons et l’épanouissement des corolles.  Si les fleurs cherchent la lumière, l’artiste cherche sa place dans ce lieu qui lui est nouveau. Certaines toiles traduisent son sentiment de solitude. Parce que ces toiles parlent d’un vécu, elles nous parlent du Beau sans être décoratives, elle nous parlent de mouvement sans être instables, elle nous parlent d’équilibre sans être rigides.


"Brûler la roulotte, c’est aussi permettre au défunt de partir de l’autre côté, tranquille – complet.  La roulotte prend alors la forme du véhicule qui guide les morts.  C’est Caron debout dans sa barque flottant sur le Styx qui conduit les âmes de la Vie à la mort.  C’est encore « la barque solaire »[1] qui conduit le Dieu Râ de l’aurore à la nuit, de la Vie au Royaume des morts.

Ces anciennes mythologies sont ici évoquées dans ce délicat travail en fil de fer et en papier de soie.  Jacqueline Rommerts a repris les formes des barques, des roulottes ou des traîneaux comme autant de véhicules capables de symboliser la nécessité du Grand Passage. Fragiles en apparence,  miniaturisés, chacun de ces véhicules parlent aussi du Mouvement et de la Liberté,  symboles universels de la Vie."








[1] Chez les Indiens Cuma (Panamas), les âmes embarquent dans une nef funéraire, tandis que l’on retrouve le thème de la croisière posthume des âmes dans les rituels malangais de Nouvelle Guinée. Stanislax et Christina Grof, Au-delà de la mort – Les portes de la conscience, Paris, Seuil, 1990, p.73.

Sur le palier, un lieu de passage en terre.


installation


"Le point de départ peut s’avérer minime : le grelot du collier du chat, le bouton nacré d’une robe de bal, la perle d’un bijou, une carte postale, une photographie, … Dans la série des grandes assiettes, un réseau de souvenirs est pris dans la résine. C’est le cœur de l’objet, au sens propre comme au sens figuré.  Ensuite, les bords de l’assiette s’ornent d’une mosaïque faite de pâtes de verre, de perles, de pierres, de cabochons et de fragments colorés obtenus à partir de plats, d’assiettes, de bols ou de tasses en porcelaine concassés.  Ces petits corps sont juxtaposés selon une gamme de couleurs ou une thématique de motifs comme l’aurait fait Antonio Gaudi. L’objet central irradie, prend une nouvelle forme, un nouvel espace et enfin se découvre une nouvelle fonction. "


Dans une armoire vitrée, deux godillots,
un bénitier nacré qui irradie de nacre (des boucles de ceinture)



un  autre autel, dédié à Marilyn Monroe.
P.S. Texte, extrait du texte de présentation de l'exposition, Isabelle Lecomte

vendredi 16 novembre 2012

un beau brouillard

La chapelle du cimetière.
 
 
 

Hier soir, au coucher du soleil, c'est la croix et non l'étoile qui brillait.
 
 
 
Dans la brume, une grue tisse sa toile d'acier.
 
 
 
Les feuilles jaunes, lucioles végétales.

Le cimetère dans la brume.

samedi 10 novembre 2012

reflets

Bâtiment cantonal de la SUVA construit entre 1995 et 1998,
Fontaine en bronze,
Delémont, entre la gare et les quais. 



détail



détail

 



Héron cendré

Non loin de la Turbine, coule un ruisseau.
Dans ce ruisseau, un héron cendré attend.

Héron cendré, Delémont, 10.11.12

mardi 6 novembre 2012

Un autre héros suisse: l'ours

L'ours est le symbole de la Ville de Bern.
Ici, il porte une guirlande d'oignons pour annoncer Le marché aux oignons.
Illustration extraite de Notre beau Folklore suisse, Nestlé, 1954
 

Robert Hainard (Genève, 1906-1999), Ours mangeant, bronze, 8 x 15 x 7cm
Source: Galartis.ch

Du coup, on le trouve sur les tablettes de chocolat,
certains le voient même dans la montagne Toblerone.


Saint Ursanne et l'ours nourricier.
Le dessinateur n'a pas dû voir beaucoup d'ours dans sa vie.

un superbe crayonné de Georges Beuville (1902-1982)

Allez voir l'ours en fonte (Les Rondez) de 1926 ou l'Ours brun (une oeuvre de Joseph Chalverat) au Musée jurassien d'Art et d'Histoire.
Allez voir la fontaine à Saint Ursanne.

Bel et Beuville

Jules Bel est né dans le Jura (Fr). Il n'est pas riche, et doit emprunter un peu d'argent à un proche pour s'établir à Orgelet en 1865 comme maître-affineur du fromage de Comté. (...) Trente ans passent et ses deux fils fondent "Bel frères" en 1897. Ils s'installent à Lons-le-Saunier pour fabriquer leur gruyère. (...) En 1907, des fromagers suisses (la famille Graf) mettent au point une technique de fabrication du fromage fondu. Le 16 avril 1921, Léon Bel dépose sa marque "La Vache qui rit".  A partir de cette date, une grande aventure gustative, mais surtout publicitaire commence*. 


Parmi les nombreuses publicités, j'ai choisi celles d'un jeune illustrateur français Georges Beuville, car il respecte avec beaucoup de virtuosité l'esprit de Benjamin Rabier, créateur de la future icône.



Publicité sur papier buvard (série les animaux)
"La Vache qui rit 50%" par Georges Beuville, 1960.
 

Publicité sur papier buvard (série les animaux)
"La Vache qui rit 50%" par Georges Beuville, 1960.
 
 

Publicité sur papier buvard (série les animaux)
"La Vache qui rit 50%" par Georges Beuville, 1960.
 
Publicité sur papier buvard (série les animaux)
"La Vache qui rit 50%" par Georges Beuville, 1960.

Publicité sur papier buvard (série les animaux)
"La Vache qui rit 50%" par Georges Beuville, 1960.
 
 
 

 
 
* A lire ( et à dévorer) La chevauchée de la Vache qui rit paru chez Hoebeke, Paris, 1991.

lundi 5 novembre 2012

Guillaume Tell me

L´histoire de Guillaume Tell




Guillaume Tell à Altdorf
extrait d'un manuel d'histoire de 1920.


 Au treizième siècle, les habitants des Waldstätten étaient sous la protection et la surveillance de l´empereur allemand qui avait l´habitude d´y envoyer, de temps à autre, son bailli pour passer sentence au peuple et pour percevoir les taxes impériales. Vers la fin du siècle, les ducs de Habsbourg-Autriche tentèrent de réunir les Waldstätten à leurs domaines. Lorsque Albert d´Autriche fut élu empereur, il y envoya ses propres baillis autrichiens. Ce fait provoqua la résistance et la colère des paysans.

C´est dans ces rapports que l´histoire de Guillaume Tell doit être considérée.

Gessler, le bailli autrichien, avait bien envie de savoir ce que le peuple pensait de sa charge. Pour cette raison, il fit arborer, sur la grande place d´Altdorf, un chapeau (aux coulerus de l'Autriche) au haut d´une perche. Il ordonna que chacun qui passait par là se découvre pour rendre ainsi hommage à son chapeau.deux soldats montaient la garde et s'assuraient que les ordres du bailli étaient respectés.


Un jour, Guillaume Tell de Bürglen, accompagné de son fils Walter, passe devant le chapeau sans le saluer comme il le faudrait. Tell est arrêté et immédiatement confronté à Gessler. Celui-ci lui demande pourquoi il n´a pas obéi à ses ordres. La réponse de Tell est assez vague. Gessler n´en est pas content et lui dit: „Tell, tu es un fameux arbalétrier, voici ta punition: tu abattras une pomme placée sur la tête de ton enfant.“ Le pauvre Tell offre sa propre vie pour éviter à tout prix de mettre en danger la vie de son fils. Il supplie en vain Gessler de modifier cet ordre terrible.


Tell abat la pomme
extrait d'un manuel d'Histoire de la Suisse, 1920

Le bailli féroce décide que, si Tell refuse ou s´il manque à la première fois, tous les deux, lui et son fils, devront mourir. Tell n´a plus de choix.

illustration de William et Guillaume Tell
extraite de 'Heroes and Heroines' (1933) par Eleanor & Herbert Farjeon
illustration de Thornycroft, Rosalind (1891-1973)

Il vise la pomme, et la flèche la frappe droit au centre. La foule rassemblée ne cache pas sa sympathie pour Tell et applaudit frénétiquement son coup de maître.
Dans cette attitude, il s'affaisse sans force
Frederic Schiller, Guillaume Tell, Silva Zurich, 1955
illustration OTTO BAUMBERGER




 
Cependant, Gessler s´est aperçu que Tell avait caché une seconde flèche dans son sein. Il lui en demande la raison. Tell répond évasivement que c´est une coutume des tireurs.Gessler n´en est pas convaincu du tout.

Il promet à Tell d´épargner sa vie, s´il lui dit la vérité. Alors Tell lui dit: „Si j´avais manqué la pomme et tué mon enfant par la première flèche, avec cette seconde flèche, j´aurais frappé ... vous-même ...“ A cette réplique téméraire, le bailli donne l´ordre d´emmener Tell dans la prison de son château fort de Küssnacht; c´est là qu´il végétera pour le reste de sa vie.

Gessler, accompagné de son escorte, s´embarque à Flüelen pour Küssnacht. Mais, peu de temps après, un orage terrible éclate et la barque est sur le point de sombrer. Les rameurs pâlissent. On dit à Gessler que seul Tell, aussi expert navigateur qu´adroit arbalétrier, pourrait les sauver. Le bailli fait ôter les fers à Tell et celui-ci se met au gouvernail. Tell dirige la barque vers le rivage de l´Axen. Lorsqu´il en est assez proche, il saisit son arbalète et s´élance sur un rocher aplati, tout en repoussant d´un coup de pied la barque dans les ondes agitées.



Tell s'élance d'un bond sur la rive
Histoire illustrée de la Suisse,  Payot, 1926
 
 
 
 
 
Tell tue Gessler à Küssnach

Tell traverse en toute hâte les montagnes et les collines et se rend à la „Hohle Gasse“ (chemin creux) près de Küssnacht. Il se place en embuscade et attend le tyran Gessler. Celui-ci, qui vient d´échapper à la tempête, arrive sur son cheval. Tell le tue par la seconde flèche dont il n´a pas eu besoin à Altdorf.

La nouvelle de l´action héroïque de Guillaume Tell se répand vite dans les Waldstätten. L´exploit de Tell confirme le peuple de la région dans sa volonté ferme d´acquérir l´indépendance et la liberté.







* Ce texte repris au site du Musée Tell est celui que l'on trouve déjà dans le manuel d'histoire illustrée de la Suisse par W. Rosier paru en 1926.

vendredi 2 novembre 2012

Heidi

Enfant, je ne connaissais que deux héros suisses: Heidi et Guillaume Tell. Honneur aux filles. Heidi est née dans le coeur de la poétesse suisse Johanna Spyri en 1880 avec Les années d'apprentissage de Heidi.


Heidi vue par JESSIE WILCOX SMITH en 1922.
en ligne  ici


Heidi vue par JESSIE WILCOX SMITH en 1922.


Heidi vue par Maria Kirk, 1919
(en ligne avec Gutenberg)
 


Heidi vue par Maria Kirk, 1919


Heidi vue par Erika WEIHS, 1946






Heidi vue par Janet Smalley, s.d.




Heidi vue par Annette Marnat, 2012







Heidi vue par Jodelet
Voilà mon exemplaire,
je l'ai trouvé dans une poubelle.


Heidi vue par Mary & Wallace STOVER, 1946